✨✨ En 2023-2024, Les Sybelles® ont 20 ans : découvrez en avant-première ce qui vous attend !   Plus d’infos ✨✨

Vous souhaitez réserver

Séjours Forfaits de ski

# portraitdemontagne

Cyril et Laurent, nivoculteurs aux Sybelles®

Interview de Cyril et Laurent, nivoculteurs à La Toussuire.
Leur mission : assurer la meilleure skiabilité sur le secteur Toussuire/Bottières par la production de neige de culture. Découvrez nos "rois de la neige" !

Bonjour Cyril et Laurent, quelle est votre mission sur le domaine des Sybelles® ?
Cyril: Je suis nivoculteur
Laurent : Je suis responsable du service neige de culture. Notre mission est de sécuriser l’enneigement du secteur de la Toussuire/Les Bottières. ❄️

C’est votre métier d’origine ? Quelle formation avez-vous fait chacun ?
Cyril : Originaire du Var, j’ai fait une formation de prothésiste dentaire (et oui😁) et j’ai suivi une formation de nivoculteur au lycée des métiers de la montagne à St Michel de Maurienne. Après une saison en tant que perchman à La Toussuire, j’ai eu l’opportunité de rentrer « à la neige » en 2008.
Laurent : J’ai été mécanicien automobile 🚗 pendant 10 ans, puis j’ai travaillé chez Skibadge avant de faire une saison à La Toussuire en tant que perchman. Une opportunité s’est présentée à moi à la neige de culture. J’y suis depuis 11 ans. C’est un métier-passion avant tout.

Pour être nivoculteur, que faut-il faire ? Combien y en a t’il sur le domaine des Sybelles® ?
Cyril/Laurent : On peut venir de n’importe quel horizon pour devenir nivoculteur. La formation est un plus. L’expérience sur le terrain est indispensable avec le temps. Il faut compter 2-3 saisons pour être nivoculteur sur une station.
On compte une petite dizaine de nivoculteurs sur le domaine des Sybelles® dont 4️⃣7️⃣% d’enneigeurs sur le domaine au global.
Nous travaillons sur un principe de rondes entre les 4 nivoculteurs de la Toussuire afin de veiller toutes les 2 heures au bout déroulement de la production.

Vous êtes toujours au fait de la météo et de la qualité du manteau neigeux. Est-ce que cela requiert une expertise spécifique ? dans quel but ?
Cyril/Laurent : En avant saison (mi-novembre en fonction des températures extérieures), nous faisons de la quantité, c’est-à-dire que nous préparons le manteau neigeux de la saison hivernale. Une fois la saison lancée, nous intervenons de manière qualitative en pointillé en fonction des besoins sur certains secteurs pour assurer une bonne skiabilité des clients sur les pistes 🏂. Nous assurons également le bon fonctionnement des liaisons et un retour skis aux pieds.

Parlons un peu technique : quel est le principe de la neige de cuture et quels sont les grands fondamentaux que l’on doit savoir ?
Cyril/Laurent : Pour fabriquer la neige de culture, nous captons et stockons de l’eau 💦 dans des retenues collinaires. Cette eau est utilisée pour produire de la neige de culture à des températures négatives et diffusées sur les pistes équipées d’enneigeurs. Aucun aditif ni de pollution dans l’air et dans l’eau utilisées. 20% de cette eau s’évapore lors de la production, les 80 restants retournent à l’état naturel lors de la fonte des neiges. 1 m3 d’eau représente 2 m3 de neige produite.

Quelle est la nature de votre lien avec d’autres équipes du domaine skiable des Sybelles® comme les dameurs et les pisteurs par exemple ?
Cyril/Laurent : Les dameurs sont équipés dans leurs machines du Snowsat, radar qui indique le niveau d’enneigement sous la machine ce qui nous permet de travailler finement sur la production de neige en économisant un maximum l’eau. Avec les pisteurs, nous avons une interaction avec eux pour la sécurisation d’un secteur ou d’une piste si nécessaire.

On sent que vous êtes passionnés par votre métier : Aimez-vous le transmettre ?
Cyril/Laurent : Oui carrément ! Nous faisons des visites de la Maison de la Neige❄️. Ces visites gratuites sont proposées durant toute la saison d’hiver (excepté cet hiver du fait des conditions sanitaires). Des écoles nous demandent régulièrement à nous rencontrer et à faire découvrir notre métier.

Est-ce un métier dangereux ?
Laurent : Chaque métier en montagne a ses risques. Ils sont néanmoins très limités dans notre métier. Nous sommes en contact radio avec les dameurs la nuit pour ne pas croiser les treuils et risquer un accident. Le seul vrai risque est de tomber amoureux du métier !

Quel est votre meilleur souvenir en tant que nivoculteurs ?
Cyril/Laurent : Il n’y a pas de meilleur souvenir. Les meilleurs instants sont peut-être les levers ou couchers de soleil 🌤️ pendant le fonctionnement des enneigeurs avec la mer de nuage en vallée ! Et à l’automne, les chaussures qui restent collées dans la boue et tes collègues qui sont obligés de te soulever 🤣

Remerciements à Cyril et Laurent pour s’être prêtés au jeu de l’interview 👏🏻
Retrouvez-les cet hiver sur le 4ème domaine skiable de France
#sybelles #lessybelles